Problèmes cervicaux: l'importance de l'évaluation objective du ROM

Le vertige cervicogénique est une sensation non spécifique d'orientation altérée dans l'espace, de déséquilibre et d'instabilité, due à des altérations des signaux provenant des récepteurs articulaires ou musculaires de la colonne cervicale supérieure.

Souvent ce type de problème est associé à une diminution de l'amplitude des mouvements du rachis cervical, limitation qui doit être récupérée autant que possible lors de la phase de rééducation. Une évaluation objective de la mobilité du rachis cervical est donc indispensable à la fois lors de la première visite pour évaluer le patient et définir le plan de rééducation, et dans le suivi pour vérifier les améliorations, impliquant le patient sur l'avancement du processus de rééducation.

Disposer d'une mesure précise et précise permet de détecter la moindre limitation, même celles qui ne peuvent être évaluées avec les méthodes traditionnelles. À cette fin, les nouvelles technologies telles que le baiobit permettent de mesurer de manière objective et répétitive la mobilité de la colonne cervicale.

Anamnèse:

Homme de 52 ans s'est présenté au cabinet pour des vertiges cervicogènes, diagnostiqués par un médecin spécialiste, qui a réalisé un diagnostic différentiel excluant des dysfonctionnements ou des pathologies graves.

Le patient dans l'exécution des mouvements du cou rapporte :

  • vertiges
  • douleur cervicale
  • acouphène

Évaluation:

Pour évaluer la douleur et toute limitation des mouvements au niveau cervical de la patiente, il a été choisi d'utiliser le test Cervical, réalisé avec le système baiobit (Figure 1) :

  • 49° extension, 54° flexion, avec 6/10 douleur EVA
  • rotation gauche 64°, rotation droite 63°, avec douleur VAS 8/10
  • flexion latérale gauche 47°, flexion latérale droite 35°, EVA indolore 0/10
Figure 1: Évaluation initiale du ROM cervical

Comme le montrent les résultats des tests, à partir des normes fournies automatiquement par le système, une limitation fonctionnelle générale est mise en évidence dans les trois plans de mouvement qui est plus marquée sur:

  • plan horizontal
  • plan sagittal

Programme de réadaptation:

Suite aux tests réalisés au baiobit et aux tests cliniques réalisés, le Docteur Liberati a mis en place un programme de rééducation d'une durée de 15 jours dans le but de récupérer les limitations de mouvement cervical mises en évidence.

Le programme de travail est composé comme suit :

  • 2 traitements manuels de la méthode de Manipulation Fasciale Stecco® à une semaine d'intervalle l'un de l'autre ;
  • exercices à domicile attribués via baiobit (figure 2) :
  • Horloge cervicale Glissement neural
Figure 2 - Exercices assignés pour la maison à l'aide du logiciel baiobit

Résultats:

A la fin de chaque séance, une réévaluation de la ROM cervicale a été réalisée (figure 3), pour suivre pas à pas les progrès réalisés:

Figure 3 : Évaluation du ROM cervical

Après 2 semaines, à la fin de la thérapie, en suivant le programme indiqué ci-dessus, il est également possible d'évaluer l'évolution du ROM et des symptômes douloureux où une amélioration de la mobilité et une nette diminution des symptômes apparaissent (Figure 4).

En particulier, depuis l'évaluation initiale jusqu'à la réévaluation de la deuxième session, il a été possible de vérifier les progrès suivants :

  • Rotation à droite - 30 % d'amélioration
  • Rotation à gauche - 26 % d'amélioration
  • Extension - 40 % d'amélioration
  • Baisse - Amélioration de 26 %
  • Courbure latérale droite - 26 % d'amélioration
  • Courbure latérale gauche - 11% d'amélioration
  • Disparition des symptômes douloureux
Figure 4: Comparaison des résultats

Grâce au processus de rééducation effectué, le patient est désormais en mesure de maintenir un mode de vie actif compatible avec ses besoins quotidiens.

Conclusion:


Au vu des tests cliniques réalisés, la confirmation des données objectives obtenues grâce au baiobit a permis à la fois de suivre pas à pas l'évolution de l'amplitude des mouvements sur les différents plans anatomiques et d'impliquer le patient en lui montrant l'évolution de la thérapie.

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